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CIFCA : devenir vendeur d’élite pour le commerce alimentaire de détail. Matvei témoigne.

Depuis qu’il est arrivé en France en septembre 2020, Matvei, originaire de Moldavie, n’a pas chômé ! Un mois après son arrivée, sans connaître un mot de français, il se fait embaucher dans la grande distribution. Sur le conseil d’un ami, il s’inscrit au CIFCA de Paris où il obtient son CAP Primeur. Au moment où nous l’interviewons, il termine les épreuves du Bac Pro Métiers du Commerce et de la Vente. Il nous confie ses impressions sur la formation en alternance qu’il suit. Grâce à elle, il espère un jour réaliser son rêve : avoir sa propre boutique de fruits et légumes !

Quand il vient en France en septembre 2020 en provenance de sa Moldavie natale, Matvei ne pense pas rester dans notre pays plus de six mois. « Or, cela fait à présent plus de trois ans que je suis en France. Beaucoup de choses se sont passées dans ma vie entre-temps, me décidant à rester ici ! »

Issu d’une famille d’agriculteurs moldave

En octobre 2020, il commence à travailler dans la grande distribution pendant trois mois en tant que conseiller/vendeur. « J’ai pensé que cette expérience serait intéressante en ce qu’elle me permettrait de faire de nouvelles connaissances, tout en apprenant le français. Ce type de travail constituait une chose nouvelle pour moi, ce qui m’a plu. La vie dans un rayon de grand magasin, la façon dont la direction interagit avec les salariés, le style de relations avec les clients, tout m’intéressait ! »

Ayant grandi au sein d’une famille d’agriculteurs moldave, il est déjà familiarisé avec la culture et la distribution de fruits et légumes. Cependant, les choses qu’il avait déjà observées dans son pays sont assez différentes de celles qu’il a depuis apprises. « J’ai été surpris que l’on puisse faire des études approfondies sur le sujet de la distribution des fruits et légumes. Car dans ma famille, on apprenait sur le tas, par la pratique, et non par les cours ».

Les aspects théoriques des enseignements suivis par Matvei au CIFCA

Au contraire, l’enseignement dispensé au CIFCA comprend une partie théorique couvrant les règles de culture, de conservation, d’hygiène, de consommation et de préparation / découpe des produits.

Par ailleurs, il existe tout un volet de connaissances liées à la vente qu’il lui faut assimiler. Comment garder l’esprit ouvert, se montrer conciliant avec les clients, pour bien répondre à leurs besoins ?

À lire également : Crémier-fromager ou caviste : des métiers de passionnés ! (Michel BAGNERIS, CIFCA).

Comment Matvei a-t-il intégré le CIFCA ?

Pour intégrer le CIFCA, Matvei suit les conseils d’un bon ami à lui. Rapidement, il est convoqué à un entretien face à un jury de professeurs du CIFCA. « Le jury souhaitait tester mes compétences déjà acquises ainsi que mes motivations. J’ai apprécié l’esprit dans lequel cet « examen » de candidature s’est passé : les professeurs étaient désireux de m’aider, il ne s’agissait pas pour eux de me piéger. Cela m’a encouragé et donné la confiance suffisante pour réussir cet entretien ».

Quant à l’entreprise qui accepte de le prendre en tant qu’alternant, Matvei la trouve avec l’aide de son ami, une fois encore. Il s’agit d’un magasin Grand Frais de la région parisienne, où il travaille encore aujourd’hui. Le CIFCA dispose en outre d’un grand nombre de propositions de recrutement d’alternants par des entreprises partenaires.

D’une façon générale, le CIFCA est sensible aux profils de personnes courageuses, volontaires et ouvertes d’esprit. Le dossier scolaire est pris en compte bien entendu, mais il ne constitue pas le critère de recrutement principal. L’entretien compte davantage. En effet, le jury considère que les notes ne caractérisent pas toujours les capacités du candidat. Il est plutôt sensible au fait que la personne se montre intéressée par la perspective d’apprendre de nouvelles choses.

Du CAP au Bac Pro MCV

À ces personnes motivées, le CIFCA délivre in fine des diplômes sérieux, permettant aux titulaires de se spécialiser, tout en leur donnant des perspectives d’évolution. Certains deviennent ainsi « meilleur apprenti » de France. Le sérieux de la formation délivrée par le CIFCA explique l’impressionnant taux de 90% de réussite au niveau bac en 2023 !

Comme l’observe Matvei, le CAP Primeur prépare l’apprenant à être un bon vendeur, en lui donnant les connaissances adéquates en matière de conservation des produits et d’hygiène. Il outille également l’apprenant pour lui permettre de communiquer et de conseiller les clients, en décodant leurs besoins pour mieux les satisfaire.

Par la suite, le Bac Pro Métiers de la Vente et du Commerce (MCV) aborde des sujets plus vastes, allant au-delà de la simple relation avec le client. Il s’intéresse au fonctionnement général et à la gestion de l’entreprise. « Nous passons également en revue le parcours des produits depuis le producteur jusqu’au consommateur final. Au niveau bac, les étudiants sont ainsi confrontés à un apprentissage théorique plus important ».

Quand Matvei rêve à son avenir…

Quand nous interrogeons Matvei sur la façon dont il envisage son futur, sa réponse ne tarde pas ! « Tout d’abord, j’aimerais obtenir mon bac, car je dois encore accomplir beaucoup de choses avant que les épreuves ne se terminent. J’aimerais par la suite prolonger mon cursus au sein du CIFCA en intégrant le BTS MCO. Ceci afin d’approfondir mes capacités et mes connaissances, y compris en français. Mon objectif ultime, cela serait d’avoir ma propre boutique en devenant commerçant indépendant. Mais avant cela, je souhaite rester avec l’équipe de Grand Frais afin d’acquérir plus d’expérience ».

Plus d’informations en cliquant ici.

Étudiant au CIFCA, Matvei commence par obtenir son CAP Primeur, avant de continuer par un Bac Pro Métiers de la Vente et du Commerce, avant de demain préparer un BTS ? Il revient sur son parcours, sa formation et ses espoirs pour le futur… Photo : (c) CIFCA. Vidéo : (c) LaTDI. Musique : ES_Lost It (Instrumental Version) – Mimmi Bangoura.

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