cadres du sport business

Sports Management School : former les futurs cadres du sport business

En cette rentrée universitaire 2022, parmi toutes les options qui s’offrent aux étudiants, la Sports Management School se distingue de tous les autres instituts de formation. Comme toute école de commerce, elle forme des étudiants jusqu’à bac+5, mis à part que ces derniers se destinent à intégrer l’univers du sport business. Pour ce faire, David Mignot, directeur académique de la SMS, met en avant l’aspect vivant et appliqué de ses cours. À la SMS, les échanges, la participation et le dialogue priment ! Tout comme l’alternance, dans le but de vraiment professionnaliser les étudiants.

Ancien gymnaste de haut niveau, David Mignot se destinait au départ à devenir prof d’EPS. « J’ai fait des études en STAPS, se souvient-il. Puis je me suis rendu compte que ce n’était pas du tout ma voie J’ai donc bifurqué pour rentrer à l’ESSEC, où j’ai obtenu un master en management du sport international ».

Par la suite, il intègre le monde des agences, en tant que directeur de clientèle pour des marques telles SFR ou Total. Il y a dix ans, il crée sa propre agence centrée sur le conseil et l’événementiel en lien avec le sport. En parallèle, il est nommé directeur académique de la Sports Management School (SMS), dont il gère la stratégie globale.

La Sports Management School : une école de commerce orientée ‘sport business’

La SMS présente un profil d’école de commerce classique, avec toutefois un petit plus. Elle aborde ainsi les problématiques marketing sous un angle généraliste, mais aussi sportif. De la même façon, elle passe en revue la compta caractéristique des clubs ou des fédérations sportives. « Nous nous nous intéressons aussi à l’histoire du sport. Ou encore à l’économie du sport, qui présente des spécificités par rapport à ce qui se passe dans la techno, par exemple ».

L’ensemble des cours dispensés à la SMS présente par conséquent une « appétence sport ». En cela, elle se rapproche de ce qui est proposé en Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS)… Mais sans la pratique sportive : à la place, les étudiants doivent travailler sur la résolution de cas marketing ou encore la création d’évènements. « Faisons une analogie avec le sport, suggère David. Les coaches briefant les joueurs sur la stratégie dans les vestiaires, représentent les profs. Les joueurs appliquant sur le terrain la stratégie définie par le coach, représentent les étudiants ».

étudiants de la SMS (Sports Management School)
Étudiants de la SMS (c) Sports Management School

Sélection sur dossier et entretien

Pour intégrer la SMS, les étudiants passent des épreuves de sélection composées par deux grands volets. Premièrement, ils montent leur dossier de candidature en attestant de leurs diplômes : le bac généralement, mais aussi bac+1 ou bac+2. Ils complètent ce dossier par une lettre de motivation, dans laquelle ils reviennent sur leur pratique personnelle d’une discipline sportive, par exemple. Ils décrivent également le métier qu’ils souhaitent exercer après leurs études.

Si le dossier écrit est suffisamment convaincant, nous organisons un entretien de 45 minutes entre l’étudiant et son conseiller aux admissions. Au cours de cet entretien, ce dernier vérifie les motivations, la passion pour le sport de l’étudiant, ou encore sa connaissance de l’actualité (sportive). « Nous donnons l’occasion à ce dernier de revenir sur l’ensemble de son parcours scolaire ». Le conseiller rédige alors un rapport à l’attention du comité de sélection se réunissant hebdomadairement. Comme le précise David, « nous avons des grilles de lecture afin d’analyser ces dossiers. Sur cette base, nous nous prononçons sur l’admission finale de l’étudiant à la SMS ».

Recrutement à la Sports Management School : le qualitatif prime sur le quantitatif

Selon David, l’école ne cherche pas à faire de volume. À la SMS, il ne s’agit pas d’intégrer un maximum d’étudiants à tout prix. Même s’il est vrai qu’un grand nombre de postulants a envie d’intégrer le monde du sport business, notamment à l’approche de la Coupe du monde de rugby (2023) ou encore des JO (2024).

Cependant, même si le nombre d’appelés est grand, David tient à souligner que « tout le monde ne peut pas faire du sport son métier ». C’est la raison pour laquelle la SMS limite son recrutement en première année de Bachelor à une centaine d’étudiants. Cette limitation vise à proposer un environnement permettant à l’étudiant de s’épanouir. « Nous souhaitons en effet que chacun de nos étudiants puisse trouver un stage, puis un emploi. Aussi, quand on arrive à 80 ou 90 personnes inscrites, nous commençons à freiner le recrutement ».

Une stratégie jouant à fond le jeu de l’alternance

Il y a deux ans, la SMS a massivement introduit les parcours fondés sur l’alternance dans son offre éducative, ce qu’elle s’était refusée à faire jusqu’à il y a deux ans. Malgré le meilleur taux d’apprentis trouvant un club, une fédération, etc., au terme de leur apprentissage, par rapport à des étudiants suivant un cursus classique. Les acteurs du sport n’étaient jusqu’alors pas disposés à financer une alternance. « Par exemple, le budget d’un club associatif est tout juste suffisant pour organiser des compétitions, car il est alimenté par les cotisations des licenciés, et c’est tout. Un tel club ne pouvait donc pas se permettre d’embaucher un jeune apprenti ».

C’est le plan « un jeune une solution » lancé par Emmanuel Macron à l’été 2020 qui change la donne pour les écoles, en promouvant et en subventionnant l’alternance. Les clubs associatifs deviennent soudain capables de prendre un étudiant en formation pendant un an ou deux, grâce aux aides de l’État. « Cette année, nos MBA 1 accueillent 200 étudiants en alternance, pour une période de deux ans. Par ailleurs, l’alternance rencontre un tel succès que nous la proposons désormais aux étudiants de Bachelor 2 et 3. Avec un rythme de trois semaines passées en entreprise pour une semaine de cours à l’école ».

En outre, l’alternance permet aux étudiants de financer plus facilement leurs études. En effet, à la SMS, les frais de scolarité s’élèvent à 8.950 € par an. À ce propos, Planeta, actionnaire principal de l’école, a mis en place un dispositif spécialement à l’attention des étudiants ‘early birds’. À savoir : ceux qui s’inscrivent plus tôt durant l’année universitaire qui précède leur propre rentrée reçoivent un discount. Car pour l’École, il est plus facile de planifier la rentrée universitaire en ayant une vision anticipée des effectifs qu’elle va devoir gérer.

Les cours à la SMS : vivants et appliqués

Concernant les cours dispensés à la SMS, David constate qu’ils recoupent les matières généralement enseignées dans les écoles de commerce. La différence se fait sur les équipes pédagogiques. À ce propos, la SMS bénéficie de l’appui de 103 intervenants professionnels. À titre d’exemple, David cite Jean-Pierre Blay, historien du sport. « C’est notre bible, dit-il, il est absolument incollable, quel que soit le sujet : Adidas, Nike, grands évènements sportifs ou athlètes. Il raconte une histoire aux étudiants. Tous ceux qui l’écoutent boivent ses paroles. C’est un livre ouvert, il est vraiment fabuleux ».

David cite également le cas de Marc Mingoia, ancien rédacteur-en-chef chez Eurosport et ancien commentateur sportif. Selon David, « un prof qui est passé à la télé va donner une autre dimension à ses cours. Cela sera nécessairement plus vivant qu’un cours magistral « classique » dispensé par un prof assis derrière son bureau ». Parmi les autres intervenants stars de la SMS, David cite encore Didier Calloc’h, fondateur d’une start-up dans la tech et qui propose des cours sur ‘intelligence artificielle et approche réflexive’. Ou encore Delphine Strazzieri, coach formatrice, dont les cours portent sur la connaissance de soi, les codes sociaux et la prise de parole en public.

SMS : des étudiants mis en situation professionnelle

Pour David, « l’important pour l’étudiant, c’est la mise en pratique de la théorie énoncée par le professeur. Nous tenons à former des étudiants fortement professionnalisés. Par exemple, les étudiants de Bachelor 2 ont quatre mois de cours répartis entre septembre et décembre. Par la suite, ils doivent réaliser un stage de quatre mois. Il leur est aussi demandé de monter un évènement de toutes pièces ».

Selon David, à la SMS, l’objectif consiste vraiment à mettre les étudiants en situations d’apprentissage professionnalisant. Ainsi, lorsqu’ils arrivent dans la vie professionnelle, ils ont déjà vécu tout un éventail d’expériences qui les rendent immédiatement opérationnels.

Quels débouchés après la Sports Management School (SMS) ?

Dans la mesure où le sport est désormais partout, les étudiants de la SMS peuvent, par exemple, devenir directeur des sports d’une municipalité. Ils peuvent aussi rentrer chez des marques, telles qu’EDF, Engie, Sephora ou Sony. En effet, ces marques utilisent le sport comme un canal de communication.

À lire également : Témoignage : Lylou, étudiante à la Sports Management School (SMS).

Les étudiants peuvent également intégrer des équipementiers, des clubs, des ligues et des fédérations. Ou encore des associations ou médias, notamment par le biais du MBA dédié proposé par l’École. Si les étudiants en ont envie, ils peuvent aussi se diriger vers le secteur des nouvelles technologiques, notamment les applications de paris en ligne, telles que Betclic, Winamax ou Unibet. Cerise sur le gâteau, il convient de garder en tête que la France se prépare à accueillir la Coupe du monde de rugby (2023) et aussi les Jeux olympiques (2024). Ce sont des évènements d’envergure mondiale. À ce titre, ils offrent d’ores et déjà de multiples opportunités de débouchés aux étudiants de la Sports Management School.

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David Mignot décrit le petit plus qui distingue la Sports Management School : la bienveillance vis-à-vis des étudiants. Photo : (c) SMS. Vidéo : (c) LaTDI

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