Depuis sa création en Pologne en 2008 par Maciej Goralski, un ambulancier urgentiste, Vasco Electronics a beaucoup changé. Simple distributeur d’équipements rudimentaires de traduction automatique à ses débuts, l’entreprise conçoit, fabrique et distribue désormais ses propres traducteurs, parmi les plus sophistiqués du marché. Après avoir conquis une clientèle touristique et de loisirs, Vasco s’introduit à présent sur le marché des entreprises et des organisations dont les besoins en traduction vont croissant. Nous avons rencontré Karim Bensaid, directeur régional : il est revenu pour nous sur la saga de Vasco Electronics.
La dernière fois que nous lui avons parlé, Karim Bensaid venait tout juste d’être nommé directeur régional de Vasco Electronics pour l’Europe occidentale, l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient. « Dans mon poste précédent, j’étais davantage en contact avec les clients, le service après-vente, etc. Actuellement, je me consacre à développer la marque à l’extérieur des frontières polonaises. Ainsi, au mois d’octobre dernier, nous avons participé au GITEX de Dubaï. Je prépare actuellement un déplacement en Arabie saoudite, puis au Qatar. Je suis moins dans l’opérationnel, davantage concentré sur l’export. »
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Vasco Electronics : à l’image de son PDG fondateur, Maciej Goralski
Maciej Goralski commence à travailler en tant qu’ambulancier urgentiste. Or, sur certaines interventions, il se rend compte de sa difficulté à communiquer. Comment établir un diagnostic lorsque son interlocuteur ne parle pas le polonais et qu’il est incapable de lui dire où il a mal, ni ce qui lui est arrivé. Dans les années 2000, la Pologne n’est pas encore un pays très touristique. L’usage de l’anglais n’y est guère répandu.
Fort de ce constat, Maciej lance Vasco Electronics en 2008. L’entreprise propose alors des solutions numériques de traduction, tels que de petits dictionnaires électroniques rudimentaires. À partir de 2015, Vasco adapte certains appareils de traduction « standard », en y incorporant ses programmes et sa technologie développés en propre. En 2018, la société conçoit, développe et distribue ses propres appareils. En effet, elle s’est entretemps dotée d’équipes spécialisées dans le design, la R&D et la linguistique.
La gamme de traducteurs Vasco
Comme le rappelle Karim, « notre but consiste à aider les personnes à communiquer entre elles ». Premièrement, elles ont besoin de comprendre ce qu’elles se disent oralement. Deuxièmement, elles doivent pouvoir déchiffrer les documents qu’elles reçoivent ou qu’elles ont entre les mains. En prenant des photos de menus de restaurant, de pancartes, de divers documents tels que des contrats ou bien des ordonnances médicales. Troisièmement, les personnes échangeant par textes ont besoin de se faire comprendre par leur interlocuteur et saisir le sens de ce qu’il écrit.
« Notre traducteur le plus récent, le Vasco Translator V4, dispose de ces fonctionnalités. Il va au-delà du simple appareil que l’on met dans sa poche, et que l’on dégaine à tout moment pour pouvoir communiquer. Les interprètes électroniques sans fil et les traducteurs de photos devenus de plus en plus courants, nous avons réalisé que les clients recherchaient des appareils avec des écrans plus larges et la possibilité d’y connecter leur oreillette blue tooth ». C’est désormais possible avec le V4, qui permet par exemple d’écouter dans son oreillette des réunions dans une langue que l’on ne connaît pas, discrètement.
Pour son traducteur de prochaine génération, Vasco Electronics compte franchir un palier supplémentaire dans l’innovation et promet une bonne surprise.
La méthode Vasco Electronics : recherche linguistique et adaptation aux besoins des clients
Derrière les traducteurs Vasco, se cache un véritable savoir-faire en matière de software et de R&D. De même que le souci de constamment améliorer la qualité des traductions. C’est la raison pour laquelle, contrairement à ses concurrents, Vasco restreint délibérément le nombre de langues qu’elle propose : « seulement » 76. Car elle souhaite pour chacune d’elles obtenir un taux d’exactitude s’approchant des 100%.
En son siège de Cracovie, Vasco abrite une équipe dédiée aux aspects linguistiques. Ces linguistes se répartissent les différents idiomes : langues latines, anglo-saxonnes, arabes ou encore asiatiques. Cette équipe scrute également constamment les nouvelles langues disponibles en traduction automatique. Le résultat obtenu est-il fiable ? La reconnaissance vocale fonctionne-t-elle ? Si elles répondent aux critères qualitatifs de Vasco, elles sont intégrées au nombre de langues proposées.
Une autre équipe se charge d’analyser les innovations du marché, de même que les nouvelles exigences technologiques des clients. Les membres de cette équipe se posent la question de savoir comment l’intelligence artificielle parvient à enrichir la qualité des traductions. Par la suite, les programmateurs de Vasco travaillent sur les softwares propres à l’entreprise, afin d’ajouter de nouvelles fonctionnalités aux traducteurs. C’est ainsi que Translacall (traduction instantanée de conversations téléphoniques) a vu le jour, de même que les appareils photo capables de traduire du texte.
Diversification de la clientèle : du loisir au business
Jusqu’à la crise sanitaire, la fermeture des frontières et l’arrêt des voyages internationaux, Vasco Electronics s’appuyait uniquement sur une clientèle de tourisme et de loisirs. Face au recul spectaculaire des voyages internationaux, l’entreprise s’est diversifiée. Elle vise désormais les sociétés de transport et de logistique. Comme le note Karim, « nous comptons déjà Colissimo ou encore Ikea parmi nos clients ».
Par ailleurs, les entreprises accueillent un nombre croissant de travailleurs de différentes nationalités, ne parlant pas forcément la même langue. « Nous leur apportons une solution fiable d’échanges entre managers, collaborateurs et prestataires ». Les centres hospitaliers français sont également clients de Vasco, tout comme certaines cliniques privées ou encore l’hôpital militaire Reine Astrid de Bruxelles. Quant à Emmaüs, l’association dote ses équipes au contact avec les réfugiés de matériels Vasco. Au Moyen-Orient, le Qatar a doté ses agents de police de traducteurs pour prendre en charge les touristes étrangers. De son côté, Abu Dhabi a commandé 150 appareils pour ses journalistes se déplaçant au Qatar afin d’y couvrir la Coupe du monde.
Comme le confie Karim, « alors que la proportion de la clientèle de loisir approchait les 100 % avant la crise sanitaire, notre but est désormais d’atteindre les 70 % à 80 % d’entreprises parmi nos clients. Il n’est pour nous plus question de nous soumettre aux aléas du marché touristique ».
Vasco Electronics en quête de distributeurs sur le marché français
Présente en France depuis 2014, Vasco Electronics est en quête de nouveaux distributeurs. Car la vente sur internet ne suffit plus. Selon Karim, « nous vendons des traducteurs, certes. Or, ce sont des appareils de niche, que la majorité de nos clients veulent voir et toucher. En effet, nombreux sont ceux qui restent dubitatifs, sceptiques même. Je suis donc à la recherche de partenaires locaux afin de pouvoir nous implanter sur tout le territoire français, en régions notamment, puisque nous sommes déjà présents à Paris. Nous voulons offrir à nos clients la possibilité de voir par eux-mêmes, d’expérimenter, avant de prendre leur décision d’achat ».
Vasco souhaite établir des partenariats avec des distributeurs de petite taille, comme les chaînes spécialisées dans la vente de matériel informatique. « Nous voulons que nos clients soient accueillis par un vendeur motivé, doté d’un savoir-faire spécifique. Ce dernier prendra le temps de bien expliquer les fonctionnalités aux clients potentiels. Notre produit est tout de même vendu à 389 €. Nous ne pouvons ainsi nous permettre de simplement le poser sur une étagère en attendant passivement l’arrivée des clients. Il a besoin d’être démystifié ».
Karim Bensaid, directeur régional chez Vasco Electronics, nous décrit la façon dont son PDG Maciej Goralski, ancien urgentiste, s’engage aux côtés des populations qui souffrent, en Ukraine et partout dans le monde. Photo : (c) Vasco Electronics. Vidéo : (c) LaTDI.
Le point fort de Vasco Electronics : un service après-vente réactif
Les clients se demandent s’ils ont réellement besoin d’un traducteur spécifique, alors qu’ils ont déjà téléchargé Google Trad sur leur téléphone. Il convient donc de leur expliquer la différence et les avantages qu’ils peuvent en tirer. Suite à leurs contacts avec notre distributeur, peut-être se diront-ils que cela vaut tout de même la peine d’essayer. « Or, selon Karim, l’essayer, c’est l’adopter ! »
D’autant que Vasco Electronics offre une garantie ‘satisfait ou remboursé au bout de trente jours’. « Nous sommes en mesure d’offrir cette garantie car nous avons une confiance totale dans notre matériel. 99 % de nos clients sont satisfaits. Pour le marché français plus particulièrement, il est important de mettre en avant la force de notre service après-vente ». En cas de problème technique, le client doit être en mesure de se tourner vers Vasco pour trouver des solutions. Surtout s’il voyage et qu’il a un besoin immédiat de traduction. « Or, notre service après-vente, réputé pour sa réactivité, permet à nos clients de voyager sereins et confiants ».
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